Enfants en IEF, ces pauvres privilégiés?

J’ai passé dernièrement trop de temps à lire les commentaires souvent peu informés des personnes s’opposant à l’éducation sans école sans véritablement en connaître la réalité. Je réponds depuis plus de 15 ans à toutes sortes de remarques, critiques, commentaires si bien qu’il serait extrêmement difficile de me surprendre avec une critique jamais entendue.

En général les détracteurs attaquent en dénonçant le caractère appauvri d’une éducation en dehors de l’école. Manque de rigueur, de contenus, de vie sociale, de la dure réalité de la vie en société, les parents ne sont pas des pédagogues, ils ne connaissent pas tout… Lorsqu’on leur rétorque que l’expérience scolaire est loin d’être parfaite avec ses harcèlements, disciplines, autorités injustes, décrochages, échecs, punitions… les détracteurs changent de discours pour souligner que l’école à la maison ce n’est pas donné à tout le monde, que c’est réservé à ceux qui peuvent se le permettre, qu’elle représente un coup de canif dans l’égalité des chances et l’éducation pour tous.

En somme nous sommes accusés d’offrir une expérience éducative appauvrie réservée à quelques privilégiés! Merci donc de vous mettre d’accord sur les accusations portées. Nous pourrions gagner un temps précieux.

3 réponses sur “Enfants en IEF, ces pauvres privilégiés?”

  1. Et encore, pour ma cantine, techniquement et légalement, n’importe qui peut y mettre ses enfants en France ! Même moi qui fait l’IEF!!!!!!!!!
    Donc, pour le repas par jour pris en charge par la collectivité, c’est aussi possible en IEF…..

  2. Je l’ai tellement entendu aussi… et pourtant, ayant instruit mes enfants en famille jusqu’à leur entrée en seconde, j’ai côtoyé des familles avec toutes sortes de revenus. Quand j’avais la patience, j’expliquais que c’était une question de choix de vie. J’ai arrêté de travailler puis j’ai trouvé un emploi à mi-temps compatible avec les horaires de mon mari. Je devais justifier aussi d’avoir moi pris cette décharge, la femme encore… mais nous vivons dans une société où les hommes gagent encore généralement mieux leur vie que les femmes…
    Alors oui notre niveau de vie a baissé.
    D’aucun me disait que tout le monde ne peut pas faire ce choix. Alors oui c’est vrai. Il existe sûrement des familles aux revenus si bas que l’école est indispensable ne serait-ce que parce que les enfants bénéficient d’un repas pris en charge par la communauté à là cantine, et que cela constitue une dépense en moins (on l’a constaté pendant le confinement, la paupérisation des plus pauvres)
    Ceci dit, ce ne sont jamais ces familles qui remettaient en question l’aspect financier de l’IEF. C’était les gens qui avaient fait le choix d’acheter une maison, de partir en voyage régulièrement, des gens qui avaient un niveau souvent plus élevé que ma famille.
    C’est donc bien une question de choix pour la très grande majorité des familles.

  3. pas senti capable de le faire perso par manque de temps de pédagogie par mes lacunes culturelles et mon instabilité emotionelle bref c’est bcp je pense que ça doit être plus formateur permet de rendre 1 être + autonome et plus ouvert d apprendre de 1 contexte aimant respectueux patient et responsable=donc pas scolaire tel enseigné aujourd’hui

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