« Ce que l’école devrait enseigner aux enfants » n’est pas « ce que chacun devrait savoir »

Au risque de me répéter, je cherche à élargir systématiquement la pensée éducative étriquée que l’école impose par l’évidence de son déploiement et de ses méthodes. Je vois passer tous les jours des images de jardinage, d’empathie, de self-défense… avec pour commentaire « Voilà ce qu’on devrait enseigner à l’école ». Il faut bien être conscient de ce que ce message sous-entend. Une fois cela clarifié, libre à chacun de diffuser ou non ces slogans. Voilà donc les postulats implicites de cette formule :

  • L’apprentissage serait le fruit de l’enseignement. C’est en étant soumis à un dispositif pédagogique planifié que s’enracine l’apprentissage. Les recherches montrent que c’est la participation à un univers chargé de sens qui est source d’apprentissage.
  • Qu’il y a un âge spécifique pour l’apprentissage qui serait l’enfance et après ce serait trop tard. Alors que la plasticité du cerveau indique que l’on apprend tout au long de sa vie
  • Que l’enseignement scolaire communiquerait l’enthousiasme pour la matière même si en réalité la majorité sort durablement traumatisée par les cours de sport, de mathématiques, de philosophie… Est-ce que ce sera différent pour le jardinage?
  • Le mot « devrait » suggère que l’enseignement scolaire est du registre du devoir quand concrètement il s’incarne dans un système de pouvoir. L’enfant aura-t-il le choix de ne pas faire?

Ainsi lorsqu’on véhicule un slogan qui déclare que notre apprentissage dépend du dispositif scolaire dispensé dans l’enfance, que de surcroît l’école transmet la compétence et l’enthousiasme nous ne sommes pas en train de critiquer, nous sommes en train de renouveler une profession de foi. Ce n’est pas un problème en soit, mais il faut être au clair avec ce que l’on communique.

Tournée avril 2023

Tic-tac, mon départ pour la France est dans 10 jours. Ce sera une belle balade. Je ne viens pas les mains vides, j’ai préparé plein de belles choses à partager, des idées pour transformer notre piraterie en croisière!En photo les 2 premiers rendez-vous. Merci à toutes les organisatrices qui déploient temps, énergie, talent pour rendre ces rencontres possibles. Merci de les contacter pour vos inscriptions-10 avril Ablis (78) Claire Lelong-Lehoang Journaliste-11 avril Dijon (21) Patri Caraïbes-13 avril Montauban (82) Christelle Alaux Vandecaveye-14 et 15 avril St Julien-Chapteuil (43) Rachel Rey-16 avril Chassiers (07) Vaskó Tíria -17 avril Barcelonnette (04) Mathilde Peyrard-18 avril Aigueperse (63) Audrey Moron Leger-20 avril Gaillac (81) Marianne CramerMerci de partager largement autour de vous!

Ninja Temple!

Oyez oyez! On a besoin de vous! Merci de partager largement!

Mars 2018, notre petite famille d’école à la maison déborde d’inventivité. Emportés par leur enthousiasme Lylhèm (12 ans alors) et Eÿkèm (9 ans à l’époque) échafaudent des règles et créent en quelques heures un jeu de société sur de grandes feuilles de papier. Ainsi naquit Ninja Temple! Aujourd’hui notre idéal serait de faire éditer Ninja Temple pour que d’autres enfants puissent en profiter. Mais le monde des jeux est un univers très concurrentiel. Nous avons besoins de vous!

Imaginez que l’on puisse présenter ce jeu avec une finition professionnelle. Nous avons notre super illustrateur Simon Boissard (créateur de l’affiche ci-dessous) et avons trouvé un imprimeur chez qui obtenir le nombre de boîtes nécessaires pour diffuser auprès des éditeurs potentiels. L’ensemble des étapes (illustration + impression + envoies) se chiffre à 3000€ (4000$CAD)! C’est énorme pour une famille mais ce n’est rien pour une communauté comme la nôtre. Si 300 personnes donnent seulement 10€ (15$CAD) ou plus c’est le rêve qui décolle! Si nous ne parvenons pas à cet objectif nous essaierons de compléter par nous-mêmes mais cela nous donnera un élan. On ne lâche pas un projet pareil! Alors si vous souhaitez nous aider à faire connaître ce jeu, nous vous en serons infiniment reconnaissants. Pour vous joindre à nous vous pouvez rejoindre notre campagne de sociofinancement juste ici https://gofund.me/d3674684

1 million de mercissss!

Pour en savoir plus sur Ninja Temple: Au cœur du pays du Soleil Levant se trouve une cité antique abritant le temple Ninja Myōryū-ji . Les Ninjas de tout le pays cherchent depuis toujours à se procurer le secret de sa puissance légendaire. Aidés de leurs complices, ils tentent de mettre la main sur les 4 éléments de la prophétie, le soleil, le nuage, la plume et la lune avant que l’heure du dragon ne sonne. Les héros volent de toit en toit, se faufilent dans les rues sombres et s’affrontent. Ils accumulent un butin grâce auquel ils améliorent leur équipement et obtiennent des pouvoirs magiques. Mais attention le temps passe et l’heure du dragon arrive. Serez-vous assez rapides et surtout assez malins pour faire partie de la légende?Jeu dynamique pour 2 à 4 joueurs, misant à la fois sur la chance et la stratégie, Ninja Temple est un jeu riche en émotions. Le plateau composé par les joueurs en début de partie est chaque fois différent, les éléments se déplacent en cours de jeu, les affrontements redistribuent la donne. Attention Ninja Temple peut rapidement devenir addictif.

2 à 4 joueurs. De 77 mois à 77 ans30mn à 45mn Chance ***** Stratégie *****

Et puis, il y a ce qu’on ne te dira pas…

Et puis, il y a ce qu’on ne te dira pas…

On ne te dira pas qu’avoir un enfant et en prendre soin est difficile. Parce que c’est exigeant en temps, en meilleur de toi-même. Passer du temps avec son enfant est un minimum, mais passer du temps que l’on a envie de passer avec lui n’est pas si simple pour beaucoup de parents. On ne te dira pas que tu dois avoir les yeux qui pétillent quand il te demande de jouer avec lui, on ne te dira pas que s’ennuyer de son enfant alors même qu’il est là, à côté, que tu languis qu’il t’appelle pour jouer avec lui, et que les yeux plein d’espoir il vienne te chercher est un moment inoubliable. On ne peut jamais regretter d’avoir passé du temps de jeu, de rire, de musique, de sport, de voyage avec son enfant. Bien sûr c’est de l’organisation, de l’argent, du temps, mais au soir de sa vie, au moment de fermer les yeux et d’enfin savoir ce qui nous relie au reste, regretterons-nous d’avoir trop aimé, trop donné? Certains parlent de sacrifice parental, balivernes! Le sacrifice c’est de n’être jamais là parce qu’on travaille et de mentir à son enfant en disant qu’on fait ça pour lui. Le sacrifice s’est d’oublier que notre enfant n’a qu’une enfance à vivre et qu’il la transportera avec lui toute sa vie, comme une partie de lui-même. On ne te dira pas que le temps que l’on partage, n’est pas du temps que l’on donne ou que l’on prend, c’est juste plus de vie, plus de lien, plus de soi et plus de l’autre dans chaque seconde de cet amour jaillissant comme une source. On ne te dira pas que ton enfant préfère être pauvre avec toi que riche sans toi, être en chemin en te tenant la main que te regarder partir loin devant. On ne te dira pas que le laisser enfin aller s’amuser ailleurs avec d’autres sera ton plus beau tragique et ta plus belle victoire. Le laisser partir, repu de ton amour, fort de ta confiance, fier de son propre regard sur lui-même sera le plus bel acte d’amour qu’il te sera donné de faire de toute ta vie. On ne te le dira pas alors, modestement, j’avais envie de te le chuchoter.