Catégorie : Uncategorized

Une belle semaine pour moi. Mostapha Lotfi, camelot-journaliste de l’Itinéraire (numéro du 15 novembre) fait un dossier de 3 pages sur le unschooling dans lequel je côtoie mon amie Joëlle Gaudreau. Et je serai encore aujourd’hui au salon du livre de Montréal de 16h à 18h pour présenter Aïkido et Une éducation sans école! Au plaisir de vous y croiser.

Bonjour, je serai au salon du livre de Montréal, ce vendredi 17 novembre de 16h à 17h pour présenter Aïkido, le chemin commun du maître et de l’élève et de 17h à 18h pour présenter Une éducation sans école. J’y serai aussi samedi 18 novembre aux mêmes heures. Au plaisir de vous y croiser.

Hier j’ai eu la chance d’animer un atelier chez Montréal Autochtone. J’ai renoué avec de vieilles amours pour le travail du cuir et chacun a pu confectionner son petit sac. Les gars ont pu mesurer leur motricité fine, ils ont fait preuve d’une grande patience et d’une belle persévérance dans ce travail précis et méditatif. Merci à tous les participants.

Une rencontre entre amis avec Yazid et Bernard pour savourer ce qui nous rassemble, le respect des besoins et des rythmes de l’enfant, le vivre ensemble, le courage de la liberté. Merci pour ce moment de réflexion décontractée et essentielle.

Les enfants viennent au monde et vivent sans avoir à demander l’autorisation d’être eux-mêmes. Puis les processus éducatifs interviennent avec plus ou moins de bonheur et on retrouve cet enfant, devenu adulte cherchant à avoir le courage d’être soi. Bien sûr quand on se sent enfermé dans une cage sociale, recouvrer le courage d’être soi est une première étape nécessaire, mais chacun devrait pouvoir être ce qu’il est sans que cela nécessite de courage. Être soi sans courage, être soi, être.

Souvent dans mes conférences, des parents me disent « J’aimerais faire l’IEF avec mes enfants, mais je ne peux pas me le permettre! » Encore cette histoire de permission, d’autorisation. Si vous ne pouvez pas vous le permettre alors qui le peut? Qui distribue les permission en ce qui vous concerne? Qui autorise?

Aucune culpabilisation dans ces questions, mais seulement la prise de conscience qu’il ne devrait pas y avoir d’autorisation à demander pour être soi, comme l’enfant que nous avons été, et qui vit à l’intérieur de nous le réclame légitimement.