J’ai participé à la COP 11 de Montréal en 2005! J’ai également participé à trois congrès mondiaux d’éducation à l’environnement. Pour quels résultats? Le plus honnêtement du monde, je dirai aucun. Notre génération, celle qui m’a précédée et celle qui m’a suivie ont échoué. Aujourd’hui un vent de révolte souffle depuis la prime jeunesse du monde, ils nous montrent du doigt et nous accusent à juste titre. Dans les écoles les comités se réunissent pour savoir si après un vote à mains levées, ajustement avec l’agenda, autorisation de la direction et accord des professeurs, les jeunes auront le droit de faire la révolution le 15 mars entre 13h et 15h30.
Je n’ai aucun conseil à donner aux jeunes en la matière. Si ce n’est de se rendre à l’évidence. Nous avons échoués! Alors croyez-vous que vous réussirez quoi que ce soit au sujet de l’urgence climatique en adoptant nos méthodes, en attendant nos autorisations, nos permissions et nos votes au conseil d’école? Renversez-nous, passez-nous sur le corps, rugissez de toute la fougue de votre jeunesse. Faîtes-le pour vous et aussi un peu pour nous. Inventez le monde que nous n’avons pas su créer pour vous, la révolution n’a pas d’autorisation à attendre! Merci à vous.
L’urgence climatique n’est pas « Le combat » . En réponse à cette question, on ne peut que compter sur l’esprit « Colibris » de chaque citoyen conscient.
Pour renverser la vapeur, il faut s’unir, briser l’individualisme…
Et tout commence dès l’école 🙂
Je ne suis pas certain que l’école nous soit d’un grand secours. La compétition scolaire, la mise en concurrence par le diplôme et la capacité d’obéissance ne me semblent pas les outils les plus adaptés pour lutter contre l’individualisme. Oui, l’esprit Colibri peut être un avantage, mais ce n’est pas à l’école qu’il s’apprend.