Aujourd’hui Lylhèm a 12 ans. Dans dix jours la partie d’enfance sans école pour lui et Eÿkèm sera terminée. Ils entrent tous les deux de force sur l’échiquier, afin de jouer une partie qu’ils n’ont pas choisie, un match déséquilibré où il risque de découvrir le privilège de devenir des cancres. Ils cessent d’être des enfants pour devenir des élèves. Je suis infiniment triste de cette situation mais je vais les accompagner de mon mieux. La réussite de l’école et de son système ne m’intéresse pas, je ne crois pas à ses procédés. Mais je reste plus que jamais attaché au bonheur de mes enfants, quelle que soit leur relation à cette nouvelle expérience. Dans la règle et dans la dissidence, je demeure de leur côté.
C’est triste
J’espère de tout cas que tout se passera bien pour eux je suis de tout cœur avec vous 3.
C’est d’ailleurs une de mes craintes de vouloir me séparer de mon conjoint, que les enfants en payent le prix.
Que la grâce de tirer le bon et la force de lâcher prise soit avec vous!
Mes condoléances, Thierry. Je te confie la croyance de mes grandmeres: que peu importe la situation à l’école, c’est dans la famille qu’on apprends à se tenir debout et aussi comment le faire. Ils t’ont, tes gars. Vous vous avez. C’est déjà un géant cadeau que vous fait la vie.❤️☀️