Mes enfants participent à un camp de jour (centre aéré pour les français). L’autre soir, Lylhèm était dans le bureau de la directrice. Elle voulait qu’il s’excuse pour avoir grimpé dans les arbres et ainsi avoir donné le mauvais exemple, « et si tout le monde veut faire ça? », arguait-elle, « et si un enfant se blesse… ». J’arrive donc sur cette discussion-réprimande. La directrice cherche du regard un soutien de ma part.
Je demande à Lylhèm:
Quelqu’un t’a-t-il demandé de monter à l’arbre? T’a-t-on donné l’autorisation de grimper? Quelqu’un t’a-t-il aidé à monter? Es-tu tombé? Pour toutes ces questions la réponse fut « non »
Je conclue en disant : Alors Lylhèm excuse-toi d’avoir fait preuve d’initiative, de liberté, d’autonomie et de compétence! Ajoutant qu’il aurait été impossible que « tout le monde » le suive et que si un ou deux l’avaient voulu, c’était une belle occasion d’éducation à l’équilibre et à la prise de risque. Lylhèm devait s’excuser si l’équipe avait choisi l’interdiction au lieu de l’éducation… La directrice m’a dit qu’elle allait réfléchir à ça.