Catégorie : Articles

Il y a peu, Radio Canada publiait un article expliquant combien « Quand résoudre un problème mathématique devient un casse-tête pour élèves et enseignants« . J’ai proposé à Lylhèm (10 ans) de faire l’examen pour s’amuser. Et il a bien voulu, sans stress et pour le jeu, se plier à l’examen. Il a résolu sans faire d’erreur les problèmes mathématiques présentés en moins d’ une heure. Dans l’article l’enseignante précisait pourtant :  » le temps maximum alloué de 2 heures n’est pas suffisant pour mettre en pratique les stratégies enseignées au cours de l’année scolaire, pour présenter une démarche claire et pour se réviser. Généralement, les enseignants de 6e année (dernière année de primaire) font l’examen avant de le faire passer aux élèves. Ils réussissent à le terminer, sans perte de temps, en 1h 30« . Je me dis que les apprentissages naturels, sans stress, sans exigence et dans la dynamique des mille et un jeux que procure un environnement authentique seraient bienvenus dans les écoles classiques pour les enfants et peut-être bien pour les professeurs aussi! À méditer.

Et voilà le beau Lylhèm prêt pour son concert de fin d’année avec son groupe de percussions! Il était heureux de présenter son numéro et j’étais heureux pour lui!

Nous avons passé la journée d’hier chez un apiculteur qui nous a présenté ses ruches. Nous avons pu voir comment, chez lui, avec des procédés biologiques les abeilles sont apaisées. Pas de stress, pas de piqûre, la cohabitation avec des enfants qui ont aussi passé l’après-midi à courir, à jouer dans la rivière à proximité pendant que l’apiculteur manipulait les ruches n’a généré aucun incident. Lylhèm a trouvé une couleuvre, nous avons vu des plantes carnivores et dégusté de ce miel fantastique. La journée était idéalement belle.

Notre semaine des musées s’est terminée au Biodôme où les enfants ont eu la chance de nourrir les loutres. Ils ont passé deux heures à repérer les oiseaux et à remplir le « carnet du vétérinaire ». Nous avons la chance d’avoir toutes ces structures muséales à quelques coups de pédales de la maison et nous en profitons grandement. Cette semaine tous nos apprentissages se sont déroulés sans jamais avoir à formaliser quoi que ce soit, dans l’enthousiasme et dans le respect des rythmes de chacun.

Hier nous étions en route pour Mars au Planétarium. A partir de la matière de certains astéroïdes il est possible d’extraire de l’oxygène pour respirer, de l’hydrogène pour se propulser… alors de comètes en comètes il serait possible de nous rendre loin dans l’espace! Si nous ne sommes plus capables de nous entendre sur Terre, il restera toujours la solution spatiale… du moins pour ceux qui ont accès facilement à une fusée!