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Les enfants ont pris deux heures pour rechercher et identifier les nombreux oiseaux du Biodôme de Montréal. Une activité nécessitant persévérance, patience et sens de l’observation. Nous nous sommes préparés ainsi à une sortie en nature pour identifier les oiseaux arrivés au Québec malgré un printemps frileux. L’observation en milieu fermé est bien sûr un peu artificielle mais elle permet d’affiner les sens et de déterminer des critères d’identification qui pourraient s’avérer utiles pour nos futures explorations en milieu naturel.

 

 

Les chevaliers sont prêts, hier nous avons fabriqué des boucliers pour compléter l’équipement médiéval des jeux de rôle grandeur-nature! Il reste à s’entraîner encore un peu pour le maniement mais le moyen-âge ne s’est pas fait en un jour!

Au café La Récréation à Montréal il est possible de tester des jeux tout en buvant un bon café! On s’y retrouve certains mercredi pour découvrir et échanger. Il ne faut pas oublier que l’enfant ne joue pas pour apprendre, mais il grandit tandis qu’il joue! Le jeu n’est pas un moyen de faire passer du contenu éducatif, il est un mode d’appréhension du réel, jouer se suffit à lui-même et permet d’expérimenter possibilités, limites, règles et imagination. Le jeu est la manière la plus puissante pour un enfant de connaître le monde, et les jeux de sociétés participent à leur façon à l’aventure!

Les enfants ont participé aujourd’hui à un jeu de rôle grandeur nature dans le parc du Mont-Royal. Il y avait une dizaine de chevaliers en quête de drapeau, d’exploits glorieux et de quelques légendes à raconter. Vivre un grandeur nature sous la seule responsabilité des enfants n’est pas chose facile, il y a des frustrations, du flou dans les règles, dans les signaux, les arbitrages sont parfois complexes. Mais c’est ainsi que l’on apprend à concilier organisation et enthousiasme du moment. Merci aux chevaliers, aux princesses et aux êtres fantastiques qui peuplent la forêt du Mont-Royal. Les dragons n’ont qu’à bien se tenir, nous reviendrons!

Un moment de pause lors d’une très charmante balade dans le parc de la Gatineau (chuut… le secret le mieux gardé du Québec). L’accès à la nature y est facile, les chemins semi-repérés et presque pas aménagés par endroit sont une chance de se reconnecter avec les éléments. Huard, geai bleu, traces d’orignal, tamias, gélinotte… étaient au rendez-vous. Il y a mille façons de célébrer le printemps mais celle-ci, en bonne compagnie, fut sans doute l’une des plus simples. Donc des plus belles!