Nous savons bien qu’on n’a jamais fait grandir quelqu’un en le mesurant. La plupart du temps la comparaison est dévastatrice. Tout parent d’au moins deux enfants sait cela. Au Québec offrir à nos enfants « une expérience équivalente » ne signifie pas une scolarité identique. Du coup quand on nous propose ou oblige à faire passer des tests à nos enfants (bien qu’aucun texte légal ne nous y oblige) nous devons garder en tête que nous jouons en terrain adverse. Mais si notre enfant échoue un examen du ministère, cela implique-t-il un changement de mode éducatif? Les enfants scolarisés sont-ils forcés de faire de l’Ief s’ils ratent un contrôle? Au contraire on leur imposera plus de travail scolaire. Alors pourquoi un échec à un examen étranger à nos pratiques devrait-il signifier la fin de notre liberté éducative?
J’envie votre liberté de choix d’instruction, le notre se rétrécie en France mais nos esprits eux restent libres !