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De la piraterie en éducation s’inscrit dans une sorte d’urgence. Alors que le monde scolaire vit une crise permanente que les enseignants ne cessent de dénoncer, l’école est pourtant présentée comme toujours plus indispensable, évidente, obligatoire. Un climat de suspicion envers la liberté éducative entraîne surveillance et inspection croissantes. Comme un étau, les exigences se resserrent autour des familles et de leur choix d’une éducation libre d’école. Changer de lorgnette, envisager l’horizon éducatif d’un point de vue pirate pourrait alors dévoiler de nouvelles destinations. Cet essai propose d’attaquer aux racines le malaise enseignant, de mettre au jour les impasses conceptuelles des pratiques scolaires afin de permettre aux enfants de vivre pleinement leur aventure éducative. Celles et ceux qui défendent la liberté courent le risque qu’embrassent tous les pirates en hissant un jour le pavillon noir. Peut-être qu’un jour un livre comme celui-ci sera tout simplement inaudible voire interdit, qualifié d’hérétique à la pensée commune. Cela le rend dès lors plus essentiel encore.

L’errance n’a pas l’aura sacrée du pèlerinage ni la solide constance du nomadisme culturel. L’errance est avant tout pour les perdus, les habitués de la solitude, ceux qui cherchent toujours plus loin un peu d’humanité au bout de leur lanterne. L’errance est toujours subie, une déconvenue engendrée soit par les aléas de la vie soit par l’exigence d’absolue. Mais Don Quichotte a laissé des héritiers chargés de vérifier par eux-mêmes l’héroïsme de leur époque. C’est dans cette quête que se révèle le monde, celui des mesquineries et des jugements mais aussi celui de la poésie, de la geste, de la superbe du vagabond. Dans cette aventure autobiographique et réflexive Thierry Pardo raconte ses errances et nous guide sur le chemin des humanités discrètes du peuple de la rue.

Après Petite géographie de la fuite, Thierry Pardo poursuit inlassablement sa recherche des espaces de liberté. Cette fois, il marche sur les pas du philosophe naturaliste Henry David Thoreau et met notre époque au défi d’une nouvelle expérience forestière, dans une maison « sans bouton ». Sa démarche exploratoire interroge notre relation au monde, à la nature et au silence sans toutefois se couper des questions contemporaines. Comment participer à la poésie de notre vie sans s’abîmer dans les préoccupations de notre siècle ? Comment un petit pas de côté et un saut dans le temps peuvent relier Walden et Weedon et inventer de nouveau la vie dans les bois ?

Dans ce bref essai poétique, Thierry Pardo nous invite à contempler le monde différemment.

Au nom du pire. L’école, nouvelle religion d’État. Ed. Le Hêtre Myriadis, 2020

« Parmi les grands mythes fondateurs et prometteurs de notre société, la réussite par l’école est sans doute un des plus puissants. L’école enferme l’enfant, contrôle chacun de ses mouvements et de ses apprentissages et le compare aux autres en prétendant le libérer, le rendre autonome et lui apprendre à vivre ensemble. Il paraît important de comprendre comment la foi en l’école et ses promesses irrationnelles est entretenue à la manière d’une religion d’État, l’école remplaçant dans l’esprit de chacun la vie pieuse d’antan et les espérances que celle-ci faisait miroiter. »

Nouveau livre sorti au Québec début septembre et en Europe début novembre
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9782913665040FS
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Les savoirs vagabonds

Préface de Lucie Sauvé

«Condamné au vagabondage pour manque de conformisme, j’ai appris les leçons silencieuses des environnements que j’ai fréquentés.» Dans cet ouvrage autobiographique, Thierry Pardo raconte les voyages qui ont contribué à son éducation et à celle de ses deux enfants, hors des sentiers battus de l’école. Du Népal au Nunavik en passant par La Paz et Marrakech, il décrit comment les paysages naturels et humains lui ont appris bien plus que n’importe quelle institution scolaire. Le mystère des forêts, le tumulte des villes, le silence des déserts, l’ivresse des montagnes, la profondeur des mers… Tous les éléments sont convoqués pour incarner ce pouvoir de transformation que le voyageur recherche.

Entre autres… Éd. L’instant présent, 2017

Dans un dialogue stimulant et souvent intimiste, Thierry Pardo et Bernard Collot interrogent la place de tous ces « autres » qui gravitent autour de l’enfant. Que ce soit dans la famille ou à l’école, ils tentent de saisir et de décrire les interactions favorisant le cheminement serein de l’enfant vers lui-même. Ils plongent par là-même dans les craintes et les espérances des adultes.

Une éducation sans école, Ed.Écosociété, 2017

Voilà la réédition revue, augmentée, avec une nouvelle préface de Sophie Rabhi… Un chapitre complémentaire est consacré à mon expérience personnelle auprès de mes enfants après plus de 10 ans de pratique d’une éducation sans école!

Aïkido. Le chemin commun du maître et de l’élève. Ed. Budo, 2017

Un ouvrage à l’attention de tous les pratiquants, débutants ou anciens, mais surtout des professeurs soucieux de porter sur leurs pratiques pédagogiques un regard désencombrè des mythes de la facilité.

Petite géographie de la fuite. Essai de géopoétique. Ed. du Passage, 2015

Quand les conditions de notre destin nous semble inaccessibles, quel courage vaut le mieux, celui de rester ou celui de partir ?

« Comme tout cela est beau ! Des mots simples qui mariés ensemble forment des images magnifiques… Quelle vivante et poétique manière de présenter cette réflexion… J’en suis toute retournée ! Merci d’avoir partagé cette sublime et fascinante découverte ! » Les Quatres saisons

Une éducation sans école. Ed. Ecosociété, 2014

Aujourd’hui les mots « éducation » et « école » sont devenus quasiment synonymes. Pourtant, l’école ne représente qu’une infime partie de notre histoire éducative. Cet ouvrage au souffle poétique et libertaire est traversé par la métaphore du pirate, alliance de l’imagination et de la révolte, de l’utopie et de l’aventure.

 « Que ce soit aux parents qui s’interrogent sur l’école et l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants ou aux enseignants que leur travail tarabuste, cet ouvrage se révélera précieux par ses invitations à découvrir ensemble avec les enfants d’autres sentiers éducatifs, moins balisés et plus surprenants. » – Moins! Journal romand d’écologie politique

La pédagogie de l’ailleurs ou pourquoi voyager avec ses enfants. Ed. Michel Brûlé, 2011

Ce livre est fait pour les amoureux de cet ailleurs auquel la vie nous invite, pour toutes les familles qui souhaitent offrir très tôt à leurs enfants des horizons à perte de vue, pour tous les partisans d’une pédagogie de la promesse.

Contes verts pour une planète bleue. Ed. Michel Brûlé, 2009

« Attrapez-le, le fil… Le fil de l’histoire… et lacez-en solidement vos souliers parce qu’il y a bien des chances que je vous fasse marcher.  » (A.Labonté). Inventifs, émouvants ou drôles, ces dix contes démontrent un engouement pour la nature et surtout une singulière fibre créatrice. Ainsi, qu’il raconte l’histoire d’un talentueux ramancheux, d’un poisson de tôle, d’un cultivateur de problèmes ou d’une étonnante fileuse de temps, chaque texte est une invitation à l’évasion et au dépaysement.

C’est dans le cadre du cinquième Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement, qui a eu lieu à Montréal en mai 2009, qu’est né le Festival du conte environnemental. On a alors fait appel à l’ingéniosité et à l’engagement de plusieurs conteurs de renom afin de trouver une autre voie – et d’autres voix ! – pour sensibiliser le public. Sous la direction de Thierry Pardo, ce recueil rassemble quelques-uns des contes qui ont été présentés pendant le Festival

Étude des pratiques « d’éducation à domicile » au Québec. Vers une éco-éducation. Ed. Universitaires européennes. 2009

Une libre réflexion au sujet de l’éducation se doit d’abord de déconstruire l’évidence scolaire. Apparaissent alors une diversité de propositions, dont celle de  » l’éducation à domicile « . Cette étude permet de dresser le contour, pour la première fois au Québec, de ses pratiques.

Héritages Buissonniers. Ed. Babio. 2002

L’éducation relative à l’environnement n’a pas commencé en 1987 avec le rapport Brundtland, elle est pratiquée de tout temps dans les sociétés traditionnelles. Mais ces pratiques n’interpellent pas toujours les éducateurs à l’environnement. Quelles approches, quelles techniques, quelles démarches nous ont-elles léguées ? Pourquoi ne pas nous demander comment les connaissances se sont transmises ? L’expression « de génération en génération » n’explique en rien les processus pédagogiques en jeu. Il serait urgent d’aller puiser dans leurs démarches, devenant ainsi pour nous de l’ethnopédagogie, avant que les oubliettes de l’histoire se referment sur des générations de trésors éducatifs inexplorés

Aussi disponible ma thèse de doctorat À la recherche de fondements pour une éducation alternative à l’école. Les voies de la piraterie éducative

Également mon mémoire de maîtrise Étude des pratiques éducatives « d’éducation à domicile »: vers une éco-éducation