Nous savons bien qu’on n’a jamais fait grandir quelqu’un en le mesurant. La plupart du temps la comparaison est dévastatrice. Tout parent d’au moins deux enfants sait cela. Au Québec offrir à nos enfants « une expérience équivalente » ne signifie pas une scolarité identique. Du coup quand on nous propose ou oblige à faire passer des tests à nos enfants (bien qu’aucun texte légal ne nous y oblige) nous devons garder en tête que nous jouons en terrain adverse. Mais si notre enfant échoue un examen du ministère, cela implique-t-il un changement de mode éducatif? Les enfants scolarisés sont-ils forcés de faire de l’Ief s’ils ratent un contrôle? Au contraire on leur imposera plus de travail scolaire. Alors pourquoi un échec à un examen étranger à nos pratiques devrait-il signifier la fin de notre liberté éducative?
Les francophon'iefs
Bonjour à la communauté des éducations libres,
Comme certains le savent, je suis engagé depuis longtemps dans la documentation et la diffusion de nos pratiques d’éducation sans école. Depuis le temps, j’ai vu passer plusieurs projets tentant de rassembler le monde si diversifié des alternatives éducatives. Quand Séverine m’a présenté son site Les francophon’iefs et ses objectifs, ayant moi-même un pied en Europe et l’autre au Québec, j’ai tout de suite adhéré à l’idée de nous rassembler à travers la francophonie malgré nos différences de contextes légaux ou culturels. Et si ce qui nous rassemble était plus fort que nos différences, s’il existait un espace simple et accessible pour célébrer nos bons coups, tout le monde aurait à y gagner. Je souhaite donc un grand succès à Séverine dans son initiative. Au plaisir de vous y retrouver.
Lylhèm et Eÿkèm au salon du livre de Montréal!
C’est un moment que les enfants attendent avec impatiences, ils se perdent dans les allées, découvrent, rencontrent des auteurs, ils courent partout… c’est un rendez-vous culturel dans lequel ils aiment se plonger chaque année! Ils aiment véritablement les livres et ça… c’est plutôt une bonne nouvelle! J’y serai aujourd’hui de 15h à 16h au Editions du Passage, au plaisir de vous y retrouver!
"Petite géographie de la fuite" au salon du livre de Montréal
Quizz de mathématiques à l'usage de nos évaluateurs!
Et voilà pour les plus curieux le quizz proposé par mes enfants au directeur-évaluateur (prof de math de formation). Rien que des classiques!
- D’où vient le mot « Algorythme » ? Déformation du nom du mathématicien de Samarkand: al-Khwarizmi initiateur du mot Algèbre!
- Outre la trisection de l’angle, quelles étaient les autres « impossibles mathématiques » de l’antiquité ? La duplication du cube et la quadrature du cercle
- D’où vient le mot « chiffre » ? De l’arabe Sifr signifiant le zéro
- Ecrire les premiers chiffres de la suite de Fibonacci ? 1,2,3,5,8, 13,21…. (additionner les deux derniers nombres pour trouver le suivant)
- Qui se servit de la corde à 13 nœuds pour établir son théorème ? Pythagore
- Que voulait mesurer Thalès de Millet ? La hauteur de la pyramide de Khéops
- Pouvez-vous citer 3 mathématiciens de l’Islam savant ? Omar Kayyam, Al Kindi, Al-Hassar….
- Que représente le nombre 1,618 ? Le nombre d’or considéré comme la proportion parfaite
- Selon Platon quels sont les cinq polyèdres réguliers inscriptibles dans une sphère ? Ce sont les dés de jeu de rôle en photo: tétraèdre, cube, octaèdre, dodécaèdre, icosaèdre (les dés 4,6,8,12 et 20 faces)
- Quel mathématicien a inventé « la main de fer » comme machine de guerre ? Archimède bien sûr!
Voilà, bon courage, à vous d’inventer vos propres tests pour tester vos testeurs, des heures de plaisir! Un peu de taquinerie permet de redéfinir ce que certains considèrent comme « connaissances classiques » ou « socle commun » et enfin d’ouvrir de véritables discussions.