Slackline – Guimauve

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Un nouveau sport est né lors de notre camping! Il s’agit d’attraper une guimauve accrochée à l’arbre au bout de la slackline! Deux heures de motivation intense et les enfants sont aujourd’hui champions du monde par équipe de slackline-guimauve! Vous pouvez tenter de les détrôner, on organisera des rencontres internationales en fin d’été! À vos guimauves!

4 jours de vadrouille

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Nous voilà de retour de 4 jours en camping, vadrouille, une journée sur les toits du monde, une journée chez les amis de Croque-Saison et une nuit d’observation des étoiles dans la réserve d’étoile du mont Mégantic où on a eu la chance d’observer les anneaux de Saturne dans le grand télescope de l’observatoire! Une grande chance pour des chasseurs d’étoiles et de planètes en herbe!

Le mythe de l’acquisition progressive des compétences

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Les évaluateurs adultes se plaisent à penser que les enfants apprennent de façon régulière et progressive. Ce qui, avouons-le, facilite beaucoup le travail de l’évaluateur puisqu’il serait possible de savoir à l’avance les compétences acquises à tel moment et donc de situer l’enfant sur une grille de compétences. Mais ceux qui pratiquent une discipline artistique savent bien qu’il n’en va pas de même. Les apprentissages avancent par bonds, paliers, oublis, blocages, révélations, reculs et illuminations. Sur la photo on peut voir à gauche un dessin de mon fils Eÿkèm (7 ans) réalisé hier matin et à droite un dessin d’Eÿkèm réalisé hier à midi. Entre les deux, aucun cours, aucune intervention de ma part ou de son frère. Il n’y a que deux heures entre les deux dessins. L’acquisition progressive et programmée des compétences est un mythe scolaire.

Un gymnaste dans la lumière

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Hier c’était au tour d’Eÿkèm de présenter son spectacle de gym. Attentif et soucieux de bien faire, on le voit au moment de son entrée en scène. J’ai été impressionné de découvrir la lumière qui s’échappe de ce petit bonhomme sur cette photo non retouchée!

Examen de mathématiques pour s’amuser! La force du jeu

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Il y a peu, Radio Canada publiait un article expliquant combien « Quand résoudre un problème mathématique devient un casse-tête pour élèves et enseignants« . J’ai proposé à Lylhèm (10 ans) de faire l’examen pour s’amuser. Et il a bien voulu, sans stress et pour le jeu, se plier à l’examen. Il a résolu sans faire d’erreur les problèmes mathématiques présentés en moins d’ une heure. Dans l’article l’enseignante précisait pourtant :  » le temps maximum alloué de 2 heures n’est pas suffisant pour mettre en pratique les stratégies enseignées au cours de l’année scolaire, pour présenter une démarche claire et pour se réviser. Généralement, les enseignants de 6e année (dernière année de primaire) font l’examen avant de le faire passer aux élèves. Ils réussissent à le terminer, sans perte de temps, en 1h 30« . Je me dis que les apprentissages naturels, sans stress, sans exigence et dans la dynamique des mille et un jeux que procure un environnement authentique seraient bienvenus dans les écoles classiques pour les enfants et peut-être bien pour les professeurs aussi! À méditer.